Météo à 3 mois : Prévisions saisonnières juillet - août - septembre 2021

Contexte climatique global :

Même si au niveau atmosphérique les effets de la « Niňa » sont encore un peu présents, au niveau océanique l’ENSO est ancré dans la neutralité. Pour les Antilles, les modèles climatiques ne sont pas en corrélation avec certains indices atmosphériques. Pour le prochain trimestre, les données du Caricof et du modèle expérimental Seaford (couplé à Météo-France Système7) semblent plus pertinents et réalistes. En effet, il est évident que la saison des pluies a bien commencé avec une succession d’ondes tropicales touchant les Antilles régulièrement. Les indices montrent que ce régime d’onde est favorisé, ce qui est moins évident dans les modèles climatiques en zone tropicale Atlantique.

Prévisions pour la Martinique

Au mois de juin, le régime des pluies s’est mis en place. Les ondes tropicales devraient continuer à s’enchaîner à un rythme régulier, et nous apporter des pluies plus ou moins importantes en fonction de leur activité et en fonction de possibles développements cycloniques. Les trois prochains mois devraient être conformes aux normales en termes de pluies.

Pour les températures, les normales devraient être légèrement dépassées.

Bilan pluviométrique des trois mois écoulés, d’avril à juin 2021 :

Les mois d’avril et de mai ont été largement déficitaires. Le déficit de pluie est devenu préoccupant en avril avec souvent 40 à 50 % de moins que la normale et parfois jusqu’à 65 % sur la côte caraïbe. Au mois de mai le déficit s’est encore accentué. Il manque sur de nombreux secteurs 70 à 90 % de la pluie attendue normalement… Le relief du Nord étant un peu plus chanceux avec un déficit autour de 50 %.

Au contraire, le mois de juin a été globalement pluvieux. Partout les normales sont atteintes, et la plupart du territoire est en excédant de pluie, jusqu’à 50 %.

Au final, le trimestre avril-mai-juin reste globalement déficitaire avec une pluviométrie partout inférieure aux normales attendues. Le déficit est en général de 20 à 30 %, mais localement atteint 50 % au Diamant, au François et au Robert.